Le service d’anatomie et cytologie pathologiques est dirigé par le Dr Julien Adam.
L’examen d’anatomo-cytopathologie
Cet examen porte sur des tissus – analyse histologique – ou sur des cellules – analyse cytologique (frottis, liquides, empreintes, ponctions d’organes profonds) -, et vise à établir un diagnostic de maladie tumorale, inflammatoire, métabolique ou autre et à fournir des informations pronostiques et prédictives contribuant ainsi à la décision thérapeutique.
À partir de l’observation, en particulier microscopique, des prélèvements tissulaires ou cellulaires effectués à visée diagnostique, thérapeutique ou de dépistage, les médecins du service (pathologistes) participent au diagnostic des maladies et évaluent des paramètres nécessaires à la prise en charge des patients en utilisant des techniques complexes. Ils sont par ailleurs en charge de la gestion des collections (banques) de tissus et dérivés.
Le pathologiste intervient également au cours des interventions chirurgicales, par la réalisation d’examens extemporanés (technique d’examen rapide) qui apportent une aide indispensable au chirurgien pendant son intervention, en lui apportant des éléments concernant la nature du lésion, l’extension d’une tumeur et le caractère complet ou non de sa résection.
Le développement de nouvelles options thérapeutiques, notamment de thérapies ciblées en oncologie, nécessite pour la décision thérapeutique de disposer d’informations de plus en plus complexes évaluée par les pathologistes à l’aide de techniques de plus en plus complexes et innovantes.
Les pathologistes participent aux réunions de concertation pluridisciplinaires – RCP – et la standardisation progressive des protocoles et des comptes rendus en pathologie ont permis de favoriser la rapidité, la qualité et la fiabilité des échanges d’informations en vue de la prise en charge des patients.
Le pathologiste est également l’un des acteurs indispensables dans le dépistage des lésions précancéreuses.
Il intervient notamment dans le dépistage du cancer du col utérin, et est fortement impliqué dans les dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colorectal.
De plus, les éléments contenus dans les comptes rendus anatomo-cyto-pathologiques constituent des données épidémiologiques essentielles et permettent aussi d’évaluer l’impact des programmes nationaux de lutte contre le cancer.
Les pathologistes sont également impliqués dans l’élaboration et la gestion des centres de ressources biologiques/tumorothèques qui assurent la conservation des prélèvements tissulaires et cellulaires congelés dans des conditions optimales.