Depuis plus de 20 ans, à la maternité de Notre-Dame de Bon Secours (NDBS), l’analgésie péridurale est accessible 24H/24 dans un délai de 15 minutes.
Elle est réalisée exclusivement par un médecin anesthésiste expérimenté, secondé par un infirmier anesthésiste diplômé d’Etat.
Toutes les futures mamans peuvent la demander.
Toutefois la péridurale n’est pas obligatoire.
Pour cela, une organisation par un système de garde est en place avec un médecin anesthésiste et un infirmier anesthésiste (IADE) présents sur place 24H/24.

La péridurale

Une réunion d’information générale est effectuée 2 fois par mois par les médecins anesthésistes de NDBS vous expliquant la technique. Cela vous permet de poser toutes les questions que vous désirez.

Définition :
La péridurale consiste à poser dans l’espace péridural (Cf. schéma), un cathéter (petit tuyau très fin) dans lequel est administré un anesthésique local. L’anesthésique placé au contact des nerfs arrête provisoirement la transmission nerveuse des ces nerfs et ainsi fait disparaître la douleur.

Pourquoi une péridurale ?
Outre le confort de la patiente, la péridurale permet d’effectuer des déclenchements pour raison médicale, elle permet d’éviter une anesthésie générale si une césarienne ou un forceps sont prévisibles, enfin elle réduit de façon importante le stress maternel.

Les contre-indications :
La péridurale est contre-indiquée en cas de fièvre, d’infection locale ou de trouble de la coagulation.

Quand faire une péridurale ?
Lorsque le travail a vraiment commencé, c’est-à-dire entre 3 et 8 cm de dilatation du col, parfois plus tôt en cas de douleurs très intenses ou lorsque le risque de césarienne est élevé (grossesse pathologique). Parfois elle est posée plus tard (à 10 cm) si le bébé n’est pas encore engagé.
La péridurale est posée entre 2 contractions après avoir effectué une petite anesthésie locale de la peau, elle est donc indolore.

Suivi de la péridurale :
Lors de la pose, une injection est effectuée qui permet une analgésie d’1H ou 1H30 mais l’accouchement durant souvent plus d’1H30, on peut soit réinjecter de l’anesthésique local à la demande, soit injecter en continu avec un pousse seringue électrique automatisé, soit utiliser un mode auto-contrôlé.
Il est choisi à NDBS de faire des injections par un système de pompe sécurisée où la future maman s’administre elle-même une dose quant elle en ressent le besoin (analgésie péridurale autocontrôlée).

L’analgésie péridurale obstétricale autocontrôlonée (PCEA)

A la maternité Notre-Dame de Bon Secours, plus de 90% des accouchements se déroulent sous analgésie péridurale, la plupart du temps auto-contrôlée (gestion de la dose nécessaire par la patiente elle-même).
L’information concernant cette technique est délivrée régulièrement aux patientes à l’occasion :

  • de réunions mensuelles ;
  • de la consultation personnalisée d’anesthésie dans les semaines précédant l’accouchement.

Les intérêts démontrés de la PCEA

▪ Diminution des doses administrées de 25 à 40%
▪ Diminution du bloc moteur
– meilleure qualité des efforts expulsifs
– mais incidence nulle sur le mode d’accouchement
▪ Amélioration globale de l’analgésie
– analgésie en « libre service » : pas de délai d’attente, adéquation aux besoins individuels (seuil de douleur)
– meilleure analgésie en fin de travail : adaptation à la migration de la douleur
▪ Taux de satisfaction très important
▪ Gestion active de son analgésie

anesth 1
Anesthésie loco-régionale obstétricale
ponction
Point de ponction
pompe
Pompe pour analgésie auto-contrôlée

Les autres techniques anesthésiques

La rachi-anesthésie est une anesthésie loco-régionale, qui consiste à injecter en une seule injection dans le liquide céphalo-rachidien un anesthésique local pour obtenir une analgésie efficace. Cette anesthésie est très puissante (elle permet de faire une césarienne) et surtout très rapide (action en moins de 5 mn). La durée de l’action est de 1H – 1H30. Elle est utilisée essentiellement pour les césariennes programmées.

La « périrachi-anesthésie » est l’association d’une péridurale et d’une rachi-anesthésie pour diminuer le délai d’action de l’anesthésique, ou en cas de péridurale tardive pour faciliter l’expulsion.
L’anesthésie générale reste une alternative rare pour les césariennes en cas d’échec de l’anesthésie loco-régionale ou en cas d’extrême urgence.

L’analgésie péridurale est pratiquée de façon courante dans toutes les maternités françaises, c’est un acte médical qui doit être évalué en consultation d’anesthésie puis pendant l’accouchement. C’est actuellement la meilleure méthode pour soulager les douleurs liées à l’accouchement. Elle est optimisée à NDBS grâce à des pompes permettant l’autoadministration maternelle, à l’adaptation au rythme des contractions et à l’augmentation des doses pour l’accouchement.

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