Elle correspond au cancer des uretères et des cavités pyélo-calicielles rénales, de même nature histologique que les cancers de la vessie.
Elle se manifeste principalement entre 70 et 90 ans et est plus fréquente chez l’homme.
Une tumeur de la vessie y est associée avant ou après le diagnostic dans près d’un tiers des cas.
Son diagnostic repose sur l’uroscanner et par la mise en évidence de cellules tumorales dans les urines au contact de la tumeur ou par biopsie de cette dernière réalisées par endoscopie (par les voies naturelles).
En cas de tumeur localisée, le traitement de référence est chirurgical et consiste en l’ablation du rein et de son uretère du côté concerné (néphro-urétérectomie totale). Cependant, en cas de maladie peu agressive, de petite taille et selon sa localisation, des traitements conservateurs du rein peuvent être proposés tel que l’ablation d’un segment de l’uretère uniquement (urétérectomie) ou la vaporisation laser à l’aide d’une caméra miniature introduite dans l’uretère (urétéroscopie).
En cas de tumeur localement avancée ou métastatique, c’est-à-dire avec des localisations à distance des voies excrétrices supérieures, un traitement par chimiothérapie peut-être discuté.
Chaque cas fait l’objet d’une discussion pluridisciplinaire en réunion de concertation intégrant, les caractéristiques du cancer, les antécédents, les souhaits du patient afin de proposer une prise en charge adaptée au meilleur bénéfice du patient.