Il existe de nombreuses classes thérapeutiques qui permettent d’abaisser la pression intraoculaire, ce sont : les béta-bloquants, les myotiques (comme la pilocarpine), les inhibiteurs de l’anhydrase carbonique, les prostaglandines, et les dérivés de l’adrénaline. Votre ophtalmologiste vous prescrira le traitement le mieux à même de contrôler votre glaucome.
Le but est d’utiliser le moins de médicaments possible afin d’éviter leurs effets indésirables.
Suivez donc strictement les instructions de votre ophtalmologiste. Il faut également signaler à votre médecin généraliste les collyres que vous instillez dans votre œil car ceux ci peuvent avoir des effets secondaires sur le plan de l’état général.
Comment les instiller ?
Après avoir déposé une goutte dans votre œil, appuyez délicatement un doigt sur l’angle des paupières proches du nez pendant un minute. Cette pression délicate permet de bloquer le canal lacrymal, et votre collyre aura moins de chances de passer dans nez puis dans le courant sanguin.
Est-il important des respecter les horaires ?
Il est important de respecter les horaires. Lorsqu’on instille un collyre dans l’œil, celui ci n’agit que pendant un certain nombre d’heures. Certains collyres ont une durée d’action de 8h et seront instillés 3 fois par jour toutes les 8 heures, d’autres ont une durée d’action de 12h et seront instillés 2 fois par jour, ou enfin une durée d’action plus longue de 24h nécessitant une seule instillation par jour.
Devez-vous instiller les gouttes avant de venir en consultation ?
Sauf instructions contraires de votre ophtalmologiste, il faut instiller les gouttes avant de venir en consultation afin de pouvoir contrôler l’efficacité du traitement.
Quelques règles fondamentales à suivre
Prenez vos médicaments régulièrement. Essayez de programmer la prise du traitement en fonction de vos activités journalières (réveil, heures des repas, coucher). Si vous devez instiller 2 collyres, attendez environ 5mn avant d’instiller le second dans votre œil.
Signalez à votre ophtalmologiste les autres médicaments que vous prenez, même ceux qui sont en vente libre (comme par exemple l’aspirine). Assurez vous que les autres médecins qui vous suivent sont au courant de votre traitement anti-glaucomateux.